so much to you, but nothing to me

TENUE ☍ l’adrénaline est une chose agréable quand elle n'est pas contre soi. Quand notre cœur bat vite suite à une excitation voulue, il est plaisant de jouer avec elle. quand elle est dictée par la colère, elle fait du bien sur l'instant, mais on finit incontestablement par en subir les conséquences et quand elle est dictée par la peur... nagisa regrette tout. et la tension redescend dès que son idole se met à rire ; ce sourire mauvais, ce son qui lui promet les monts et merveilles ; dans la descente aux enfers. et si le manager le regrette autant c'est parce qu'il se souvient, il se rappelle de chose qui ((quand bien même il aimait ça)) l'humiliait et lui faisait mal. yo seob est le garçon qu'il aime, il le sait, mais il est aussi celui qui lui a fait le plus de mal et personne ne pourrait comprendre la douleur ressentie par le bonheur éprouvé. « hm même si le marché est définitivement terminé. Nagisa, tu viens de briser notre deal. » le blond relève les yeux directement et à présent c'est la panique qui se peint sur son visage ((il est bien trop transparent)) face à cette aura si menaçante et à ce qui l'attends. « N-n-n-n'im-importe quoi ! J'ai rien brisé du tout. » il tente vainement de s'en convaincre du moins. ni arrive pas vraiment. alors quand il lui affirme pouvoir briser le sien... l'homme redevenu gamin avale difficilement sa salive et se met en alerte. quand bien même il sait qu'il ne pourra rien y faire. il déteste ((il aime)) cet homme. il sent son tee-shirt se soulever et ses mains se retrouver prisonnières ; il est mal. très mal, il le sait et ne le vis pas très bien. après son regard vagabonde de la porte à son idole, de son torse nu à sa star. pourquoi n'est-il pas parti, il a voulu jouer aux grands, s'envoler vers l'indépendance et il comprend pertinemment que ses ailes vont être à nouveau brûlé ((il venait tout juste de les retrouver)). « QU'EST-CE QUE T---- » ses mots sont douloureux. ses larmes encore plus. il baisse la tête et se force à ne rien laisser paraître, il ne peut pas, n'a pas le droit. cette période dans sa vie a été si brutale et si violente qu'il désire plus que tout au monde l'enterrer. mettre ses paroles sur celle-ci sont le pire poison possible. il veut pleurer, hurler, se débattre, tuer. il n'est pas revenu pour lui. il n'est pas revenu pour ça ((il essaye réellement d'y croire)), s'il-vous-plait, se surprend-t-il a penser, s'il-vous-plait. qu'on lui vienne en aide. et cette main sur son ventre, son jean qui perd une barrière, son cœur se brise. son envie de vomir grandit. « Non... non ne me touches pas... » pas comme ça, pas de cette manière là. il ne le supporte pas ; ne le peut plus. c'est trop dur pour lui. il relève la tête, c'est son dernier acte de rébellion, il ne sait plus comment agir. « C'est de ta faute ! Si tu arrêtais de me provoquer et que tu me laissais faire MON BOULOT on n'en serait pas là ! Je ne suis plus ton jouet, laisse-moi, lâche moi ! » tu veux qu'on soit fâchés pour toujours ? il se retient, c'est déjà le cas. le monde n'est beau que devant ses yeux, il veut croire en l'humanité et sa beauté, mais le démon face à lui ne cesse de lui rappeler ; il n'est qu'un gamin naïf.